« Ni armes, ni violence et sans haine. »
À Nice, en 1977, Albert Spaggiari, photographe, mène une vie calme, mais cette monotonie ne s'accorde pas à son é encore brûlant de baroudeur. Plus jeune, il aimait la poésie, voulait changer la société, le monde. Mais en , les révolutions commencent avec Rimbaud et se terminent avec Céline. Il est devenu une « pute » de l'État avec cinq mètres de trottoir, un bas de porte, le Fisc et la TVA. Sa nouvelle poésie est celle des chiffres. Pour revivre, l’idée lui vient de s’attaquer à la salle des coffres de la Société Générale de Nice en ant par les égouts de la ville. Il sonne le rappel des amis du baroude, des techniciens de l’impossible, qui arrivent un par un des quatre coins du monde. Ils creusent leur tunnel sous la rue, transportent des charges écrasantes, courbés dans le cloaque, cernés par les rats et dans la nuit du 10 mars 1977, ils ent à l'action sans armes, sans violence et sans haine. Qu’y a-t-il au bout ? La fortune ou le bagne ?...